100 ans avant que Tahiti n’entre dans le temps effréné de la modernité, c’est en 1862 que Papara attira de nouveau l’attention, en raison de sa vaste plaine, appartenant autrefois au ati (clan) Ma’ono.
Un Ecossais, William Stewart, en admirant cet endroit piqueté de petits lopins de terre, dessina un projet : créer une vaste plantation de coton, alors que la guerre de Sécession faisait rage aux Etats-Unis, opposant le nord industrialisé aux richesses agricoles des Confédérés du sud, dont l'économie reposait sur l’esclavage.
Auguste Soares, le frère de sa femme, était un financier portugais : il apporterait les fonds.
La Polynesia Plantation company naquit ainsi, même si elle porta finalement le nom de Tahiti Cotton and Coffee Plantation Company.
Durant les deux années qui suivirent, Stewart se porta acquéreur de tous les lots de terre de la plaine, jusqu’à rassembler une vaste terre, du lagon regorgeant d’espèces marines aux arbres géants qui encerclent les falaises de la montagne, du PK 36 au PK 43, bordée par les rivières Taharu’u et Vaitotoa : en tout, 3 950 hectares, dont 1 450 environ étaient cultivables pour du coton et du café.
Sources : les données chronologiques de cet article sont issues pour la plupart du site www.tahitiheritage.pf
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